jeudi 25 octobre 2012

Courson dans les couleurs de l'automne...

CLIQUER SUR LES IMAGES pour mieux les apprécier...

Un beau dimanche ensoleillé d'octobre ,dans le  parc du château de Courson.
Les "Journées des plantes" sont aussi l'occasion de profiter du parc et d'en admirer la beauté...

On a posé les sacs de plantes et on se repose dans le beau décor.
D'autres prennent des photos...

Rousseurs de l'automne...

Une balade toute en couleurs...

Partager la beauté en famille...

Petit n'enfant sous un grand arbre rouge...

Cadrage automnal.

Harmonies.

Cadrage automnal 2

Branchages d'automne.

Reflets d'automne 1

Reflets d'automne 2

Dans l'eau...

Reflets d'automne 3

Reflets d'automne 4.

Profiter du parc romantique au bord de l'étang...

A voir aussi notre reportage sur les 30es Journées des Plantes de Courson sur:



vendredi 12 octobre 2012

Plateau de Saclay: découverte du château d'Yves Lecoq à Villiers-le-Bâcle.



Dissimulé au fond d'un grand parc de 40 hectares, le château de Villiers est le moins accessible aux regards des châteaux de la région. De quoi exciter la curiosité! Que se cachait-il donc au fond de ce parc? On allait se résigner à la seule vue du portail et des jolis pavillons d'entrée , quand on apprit qu'il était ouvert à la visite pour les journées du Patrimoine.
Découverte...


Il faut d'abord parcourir une longue et jolie allée , presque un tunnel de verdure ,de part et d'autre de laquelle s'étendait en 1765 un immense potager.

Bientôt, on l'aperçoit à travers une trouée de verdure...!


Le château (façade arrière) se déploie enfin devant nos yeux. Il est orienté est/ouest.
Il est construit en H, en moellons de meulière, dans le style Louis XIII : il est revêtu de  brique et de pierre avec toit d'ardoise à la Mansart. Cette façade vient d'être rénovée.


Il fut élevé entre 1640 et 1684 par Michel Lucas , seigneur de Saclay, comte de Chateaufort, secrétaire de Louis XIII , sur les ruines de l'Hotel de Presles , datant du XVe siècle.


Surprise pour beaucoup des visiteurs des Journées du Patrimoine: le château appartient depuis 1995  au célèbre imitateur de Canal+ Yves Lecoq. Il était à l'abandon quand il l'a acquis, et il l'a entièrement restauré , redécoré , et remeublé.Toutes les pièces sont splendides. Plusieurs ont conservé leurs boiseries d'origine. Un escalier monumental en pierre du XVIIe et deux escaliers en bois de style Louis XIII sont aussi d'origine. Ci-dessus la grande salle à manger.

La cuisine a gardé son décor du XIXe siècle.
"Fou de châteaux",Yves Lecoq , de son vrai nom Yves Lecoquierre-Duboys de La Vigerie , de bonne noblesse par sa mère, s'est fait de la rénovation des châteaux une spécialité: il en a rénové 5 en France; le dernier en date, en 2011: le château de Chalais , qui a appartenu  aux Talleyrand jusqu'en 1883 . Petit-fils d'antiquaires, antiquaire de formation, il "chine" un peu partout pour trouver meubles et objets d 'époque XVIIe et XVIIIe surtout , dont il est un collectionneur passionné.

L'autre façade du château.
Le fief de Villiers ou de Presles a appartenu au XIVe siècle à Jean LE BACLE , puis à Jean de PRESLES au XVe avant de passer dans différentes mains. Le château actuel avait été rénové au début du XIXe par la famille du comte BIVER qui y dirigeait un vaste domaine agricole. Cette famille l'a occupé jusqu'en 1985.
Le château est aujourd'hui la résidence principale d'Yves Lecoq.
Il est aussi ouvert à la visite 40 jours en été , en général de la mi-juillet à la mi-août.

Au pied du château, un joli jardin d'agrément...

La petite ferme ,dépendance du château, comportait au XVIIIe siècle une pièce à vivre, une étable pour les vaches, une porcherie, et une écurie pour 24 chevaux. Elle deviendra inutile  quand la "grande ferme" (actuelle ferme Vandamme , qui s'ouvre sur la place du village,et qui donc appartenait au domaine du château) sera en exercice. A l'extrémité du parc se dressait aussi un colombier.

L'église Saint-Louis était à l'origine incluse dans le domaine.Seul le clocher est d'origine (XIIIe siècle). Elle a été reconstruite en 1845. Elle enferme les dalles funéraires des seigneurs du Moyen-Age, notamment celle de Jean Le Bâcle (XIIIe), inscrite à l'inventaire des monuments historiques.Elle est entourée d'un petit cimetière où le peintre Foujita ,qui demeurait à Villiers, fut enterré un temps.

L'ancien presbytère (actuellement demeure privée) est encore inclus dans le domaine.
Fin XIXe , un nouveau presbytère à l'initiative de la famille  Biver, fut construit dans le village (attenant aujoud'hui au musée Foujita) pour éloigner un curé indiscret.

Plaisir à s'attarder un peu du côté du potager , avant de quitter les lieux...
Au fond de celui-ci, à droite de l'allée d'honneur, on peut voir encore l'orangerie.

Séparé du parc du château par la route, cet enclos bordé de beaux arbres  semble prolonger l'allée d'honneur. Le charme de l'automne le magnifie encore.

Sources documentaires: documents fournis par le château et l'office de tourisme de la Vallée de Chevreuse-Essonne (installé à ORSAY). Site internet: www.tourisme-valleedechevreuse91.com      









mercredi 10 octobre 2012

LE CHATEAU DE BAVILLE.

Ce château privé,situé sur la commune de Saint-Chéron (Essonne),appartient actuellement  au vicomte Henri de Talhouët et à sa famille .Il ne se visite pas ordinairement et est peu visible de l'extérieur.
Les journées du Patrimoine ont  été l'occasion de le découvrir enfin!
Grandiose!

 
C'est un château de style Louis XIII, de grande dimension, à l'architecture élégante et assez sophistiquée.
Le corps central est flanqué de deux ailes latérales qui se terminent par des pavillons en saillie.
Le corps central seul ne comporte pas de parement de briques inséré dans la pierre.
Il fut édifié entre 1625 et 1629 par Michel Villedo, maître maçon de Louis XIII, pour Chrétien de Lamoignon, conseiller  puis président à mortier au Parlement de Paris.
Les deux ailes datent cependant de 1677.


 
L'autre façade du château: on voit mieux les ailes.
L'aile de gauche a été démolie,et on a utilisé ses matériaux pour construire l'orangerie.
Le château a remplacé un ancien manoir seigneurial.
C'est le père de Chrétien, Charles de Lamoignon, qui avait acquis la" terre de Basville" en 1559.
Le château va appartenir aux Lamoignon jusqu'en 1791.  Il appartient actuellement au vicomte de TALHOUET qui descend des LAMOIGNON.

 
Voici le corps central des belles dépendances du XVIIIe siècle  installées perpendiculairement au château. Elles sont en harmonie,bien que plus tardives, avec l'architecture du château. Elles comportent des écuries.Au premier plan, un extraordinaire pédiluve en forme de fer à cheval , les plots du pourtour figurant les clous. Il servait au nettoyage des chevaux, qui faisaient un tour dans l'eau à cet effet..                                                              
                                                              DANS LE PARC.

Le domaine comporte deux parcs de 40 hectares, le second étant une réserve de chasse.

Le domaine comporte un manège pour chevaux...

La charpente du toit est phénoménale!

 
L'édicule  vers lequel se dirigent ces visiteurs n'est pas un moulin, mais un "café": un lieu où les gens du château et leurs invités aimaient à venir prendre notamment le café...


Au dessus des ouvertures, des fresques figurant certainement  différents continents.
 
La lumière passe aussi par un oculus situé au sommet du petit édifice.


Plus loin encore,on voit émerger de la végétation la tour Gabrielle (ou Gabriel?).
D'après certains indices , il s'agirait d'un ancien pigeonnier aménagé ensuite en lieu de séjour.

 
On y grimpe par un escalier très étroit.A chaque étage,une pièce décorée notamment de statues et aménagée. Elle est actuellement inoccupée.
Il paraît que des écrivains amis des châtelains venaient y rédiger leurs oeuvres au calme.

Le long des parois, des socles le plus souvent vides qui supportaient auparavant  les bustes de grands hommes du XVIIe siècle , comme Racine, La Fontaine, Boileau et ici Bourdaloue.
Sous le règne de Louis XIV, Guillaume 1er de Lamoignon recevait au château ces grands écrivains, ainsi que Mme de Sévigné ou encore St Vincent de Paul, dont il était l'ami.
Boileau aurait rédigé à Baville nombre de ses oeuvres.

Dans une sorte de niche, des bustes de reines de France apparemment.

Du fond du parc, on découvre une magnifique perspective vers le château.
Ici elle est encombrée par le dispositif du "Salon vert", événement que Baville accueille chaque année. Il s'agit d'un salon réservé aux professionnels de l'espace vert et du paysage... 

 
Le château de Baville a également accueilli en 2009 le tournage du film "L'Internat" avec Bernadette Lafont et Valérie Kaprisky réalisé pour M6. 

A VOIR AUSSI : nouvelles images du château de Bâville.
         









Nouvelles images du château de Bâville - 19/10/12

Un jour un peu gris d'automne , nous avons eu la chance de pouvoir  revoir ce beau château de style Louis XIII construit pour Chrétien de Lamoignon ,un grand juriste du début du XVIIe.
Ici la façade avec les ailes dissymétriques

La partie centrale , la seule à ne pas être ornée de briques,est surmontée d'une girouette en forme de singe.
Figuration des avocats connus pour leur bavardage?

                                                          La girouette (photo Janine E.)

Vue d'ensemble des dépendances (écuries du château) du XVIIIe siècle.

Jolie allée déjà légèrement marquée par l'automne.

Une vue latérale du château.

Autre prise.

Le château au fond de la perspective du tapis vert,vu de la fontaine.

    Retour vers le château.

A VOIR AUSSI, pour plus de précisions, la page:
 
                             http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2012/09/le-chateau-de-baville.html